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La protection de l’éducation publique au pays

Saskatoon, le 28 mai 2025 –  Les présidences des organisations enseignantes du Canada se sont réunies à Whitecap, en Saskatchewan, les 25 et 26 mai 2025, pour discuter de la défense de l’éducation publique à travers le pays. Les échanges ont porté sur deux préoccupations majeures : les défis persistants liés à la rétention et au recrutement du personnel enseignant, ainsi que la hausse des incidents de violence et d’agression dans les écoles.

Les présidences ont réaffirmé leur engagement commun envers l’éducation publique et ont lancé un
appel aux gouvernements pour qu’ils investissent davantage dans le personnel enseignant, les services
de soutien aux élèves et des milieux scolaires plus sécuritaires.

Leurs positions sont appuyées par les récentes conclusions du sondage l’enquête Parachute 2024 de la
Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE), qui soulignent la gravité de la
situation :

  • Près de 80 % des membres du personnel de l’éducation se disent aux prises avec une charge de travail imprévisible et de plus en plus lourde. Pour 70 % de ces personnes, les piètres conditions de travail sont en cause.
  • 95 % de professionnelles et professionnels de l’éducation font observer que les pénuries de personnel ont une incidence négative sur les élèves. L’insatisfaction des besoins éducatifs et l’érosion des services et des mesures de soutien spécialisés sont considérées comme les conséquences les plus graves.
  • 55 % des membres du personnel de l’éducation ont été victimes de violence ou d’agression au cours de la dernière année.
  • Malgré un taux de signalement élevé de ces incidents, les comités ou les personnes responsables de la santé et de la sécurité n’ont pris des mesures appropriées que dans 25% des cas. Les directions scolaires sont débordées.

Ces constats témoignent d’une pression croissante exercée sur le personnel enseignant et l’ensemble du
système d’éducation publique. Les élèves et le personnel scolaire à travers le Canada méritent des
environnements d’apprentissage et de travail sécuritaires et bienveillants. Pourtant, de nombreux
établissements continuent de faire face à des conditions difficiles nuisant au bien-être et à la réussite
scolaire des élèves. Sans action immédiate, la profession risque de perdre davantage d’enseignantes et d’enseignants qualifiés et chevronnés, ce qui compliquera encore plus le recrutement et la rétention de
nouveau personnel. Les défis actuels poussent des travailleuses et travailleurs du milieu à quitter la
profession et en découragent d’autres à s’y engager.

Il n’est pas trop tard pour renverser la tendance, mais des problèmes comme la violence scolaire
nécessitent une attention urgente.

Ensemble, les présidences interpellent les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que le Conseil
des ministres de l’Éducation du Canada pour qu’ils prennent des mesures immédiates dans l’intérêt des
élèves à travers le pays.

Les présidences, ainsi que les organisations qu’elles représentent, sont prêtes à collaborer avec les
gouvernements pour améliorer l’éducation publique. Les priorités clés comprennent :

  • La réduction de l’effectif des classes, pour permettre un enseignement de qualité et un meilleur soutien aux élèves.
  • L’augmentation du personnel de soutien et de spécialistes dans les écoles.
  • Des dispositions concrètes concernant la complexité des classes et de la sécurité des environnements d’apprentissage.
  • La transparence du processus de signalement des incidents violents, y compris les mesures prises.

Ces priorités reflètent ce qui est essentiel et urgent pour créer les conditions nécessaires à la réussite des
élèves et du personnel enseignant. L’accès à une éducation publique de qualité pour tous les élèves est
un pilier fondamental de la culture et des valeurs canadiennes, et contribue à une économie forte et à une démocratie vigoureuse.

Signataires
Jason Schilling — The Alberta Teachers’ Association (ATA)
Gabrielle Lemieux — Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO)
Stéphanie Babineau — Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick (AEFNB/FENB)
Clint Johnston — Fédération des enseignantes et enseignants de la Colombie-Britannique (FECB)
Heidi Yetman — Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE)
Mona-Élise Sévigny — Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba (ÉFM)
Karen Brown — Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO)
Lillian Klausen — The Manitoba Teachers’ Society (MTS)
Peter Lagacy — New Brunswick Teachers’ Association, Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick (NBTA/FENB)
Trent Langdon — Newfoundland and Labrador Teachers’ Association (NLTA)
Peter Day — Nova Scotia Teachers’ Union (NSTU)
Justin Matchett — Association des enseignants et enseignantes du Nunavut (AEN)
Rita Mueller — Association des enseignants et enseignantes des Territoires du Nord-Ouest (AETNO)
René Jansen in de Wal — Ontario English Catholic Teachers’ Association (OECTA)
Karen Littlewood — Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (OSSTF/FEESO)
Mike Foulds — Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (FEO)
Andy Doran — Prince Edward Island Teachers’ Federation (PEITF)
Samantha Becotte — Fédération des enseignantes et enseignants de la Saskatchewan (FES)
Ted Hupé — Association des professionnels de l’éducation du Yukon (APEY)

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La CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 370 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 33 millions d’éducateurs et éducatrices.

Contact avec les médias

Nika Quintao, directrice des Affaires publiques
Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE)
[email protected]   
Cell. : 613-688-4319

Sommet international sur la profession enseignante (SIPE) 2025 – La CTF/FCE et la CSQ dénoncent l’absence du Canada

Montréal et Ottawa, le 21 mars 2025 – À la veille de la tenue du Sommet international sur la profession enseignante (SIPE) de 2025, la Fédération canadienne des enseignantes et enseignants (CTF/FCE) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) dénoncent la décision du Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC) de ne pas y envoyer de délégation canadienne.

Heidi Yetman, présidente de la CTF/FCE, et Éric Gingras, président de la CSQ, rappellent que le Canada traverse actuellement une crise de rétention et de recrutement du personnel de l’éducation sans précédent et qu’aucune province ni aucun territoire n’est épargné.

« Les Canadiennes et Canadiens reconnaissent toute l’importance que revêt l’éducation publique comme socle d’une société saine et prospère. L’instruction est la clé pour lutter contre la désinformation et protéger la démocratie. Nous pensons que, loin de passer inaperçue, l’absence de délégation canadienne au SIPE ne manquera pas de susciter des réactions négatives », souligne Heidi Yetman.

Parmi les principales causes expliquant cette crise figurent notamment le manque de soutien ministériel, les conditions de travail insoutenables et l’augmentation de la violence et des agressions sur le lieu de travail.

« On pourrait penser que cela relève uniquement des provinces et des territoires, mais il existe un lien indéniable entre une saine démocratie et la qualité de l’éducation publique. C’est pourquoi nous nous inquiétons grandement de l’érosion tant de l’une que de l’autre si le Canada brille par son absence aux importants rassemblements internationaux comme le Sommet », souligne Éric Gingras, président de la CSQ.

Une tribune nécessaire

Rappelons que le SIPE, coorganisé par l’Internationale de l’Éducation (IE) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est la seule tribune qui réunisse des ministres de l’Éducation et des porte-paroles de syndicats nationaux de l’enseignement des pays « les plus performants » selon le PISA (Programme international pour le suivi des acquis). Toutes les organisations profitent du SIPE pour aborder les priorités de la profession enseignante et partager des pratiques prometteuses.

Sans surprise, les États-Unis ne participeront pas non plus au SIPE de 2025.

« Depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump, il apparaît clairement que nous devons nous libérer de notre dépendance envers les États-Unis. Choisir de participer aux échanges sur la scène et dans les tribunes internationales, alors même que les États-Unis mettent un point d’honneur à ne pas le faire, est un pas clair dans cette direction et nous permet de prendre nos distances avec un partenaire de plus en plus hargneux qui tend à s’isoler », ajoute la présidente de la CTF/FCE.

Finalement, Éric Gingras rappelle que le Canada accueillera en juin 2025 le 51e Sommet du G7 à Kananaskis, en Alberta : « Pour nous il est clair que l’éducation doit faire partie des sujets de discussion. Ce sera l’occasion pour le gouvernement canadien de prouver son leadership et sa capacité d’engager un dialogue constructif, d’agir en concertation avec les autres pays membres du G7 et de proposer des solutions innovantes pour servir l’intérêt de tous les peuples », conclut le président de la CSQ.

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À propos de la CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 370 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 32 millions d’éducateurs et éducatrices.

À propos de la CSQ

La CSQ représente plus de 225 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque 240 syndicats affiliés; s’ajoute également l’AREQ, le mouvement des personnes retraitées CSQ. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

Renseignements

Nika Quintao
Directrice des affaires publiques
Fédération canadienne des enseignantes et enseignants (CTF/FCE)
613 688-4319
[email protected]

Maude Messier
Attachée de presse
Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
514 213-0770
[email protected]

Jour après jour, les élèves, les enseignantes et enseignants et les autres membres du personnel de l’éducation de tout le pays se rendent à l’école sans vraiment se soucier de qui occupe la fonction de premier ministre. Pourtant, cette personne peut véritablement changer leur vie.

C’est la raison pour laquelle la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignantes (CTF/FCE) travaille résolument avec les gouvernements de toutes les allégeances politiques pour consolider l’éducation publique. Cette neutralité politique donne encore de meilleurs résultats lorsque le gouvernement en place s’engage également en faveur de l’éducation, ce qui a été le cas avec celui du premier ministre Trudeau.

La CTF/FCE remercie sincèrement le premier ministre sortant pour son leadership et sa ferme volonté de veiller à ce que le gouvernement fédéral contribue à l’éducation publique, sa qualité, son universalité et son inclusivité, tant au Canada qu’à l’étranger.

Durant la pandémie de COVID-19, alors que la plupart des établissements ont été contraints de fermer leurs portes et que l’instruction était fragilisée, le premier ministre Trudeau s’est résolument efforcé de trouver des solutions tout en respectant les prérogatives provinciales et territoriales en matière d’éducation, afin d’aider de nombreuses écoles à rouvrir et à continuer à accueillir leurs élèves en toute sécurité.

Le premier ministre ainsi que plusieurs de ses ministres clés ont encore récemment démontré une réelle volonté politique en finançant et en mettant sur pied un programme national d’alimentation scolaire tout à fait essentiel. Le Canada n’a que trop longtemps été le seul pays du G7 dénué d’un tel programme. La CTF/FCE salue cette initiative gouvernementale qui changera la vie de bien des jeunes et de leur famille. La Fédération continuera à se mobiliser en faveur de la pleine mise en œuvre de ce programme dans chaque province et chaque territoire.

Bien avant et après la pandémie, le premier ministre a souvent prêté une oreille attentive à la CTF/FCE lorsqu’elle voulait l’informer des grandes préoccupations des plus de 370 000 membres du personnel enseignant et du personnel de l’éducation qu’elle représente. Contrairement à d’autres, Justin Trudeau a toujours pris le temps de rencontrer la CTF/FCE et ses organisations membres à travers le pays afin d’entendre nos préoccupations sur de nombreuses questions qui comptent pour les Canadiennes et les Canadiens.

La CTF/FCE, qui continuera à collaborer avec le premier ministre, tient à souhaiter une bonne continuation à ce dernier et à sa famille. La Fédération espère poursuivre le dialogue et la collaboration avec la personne qui lui succèdera et le gouvernement fédéral, car l’éducation est à la base même de collectivités prospères et d’une démocratie florissante; c’est l’assise de l’avenir du pays.

La CTF/FCE remercie le premier ministre pour ses réalisations très positives.

Heidi Yetman, présidente de la CTF/FCE
Cassandra Hallett, directrice générale de la CTF/FCE

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La CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 365 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 32 millions d’éducateurs et éducatrices.

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AVIS AUX MÉDIAS : Des dirigeantes et dirigeants élus discuteront de la crise du recrutement et de la rétention du personnel enseignant à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants

OTTAWA, le 3 octobre 2023 — La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE) accueillera des députées et députés et des intervenantes et intervenants du milieu de l’éducation à son assemblée publique organisée à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants, à Ottawa, sur le thème « La classe vide : Défis et solutions face à la crise du recrutement et de la rétention du personnel enseignant ».

Cette célébration de la profession enseignante comprendra un panel animé par la présidente de la CTF/FCE Heidi Yetman. Ce panel offrira aux députées et députés et aux intervenantes et intervenants du milieu de l’éducation une occasion unique d’écouter les membres du corps enseignant, de répondre à leurs questions et d’échanger sur d’éventuelles mesures et stratégies pour améliorer les conditions de travail et résoudre ce faisant les problèmes de recrutement et de rétention auxquels se heurte le milieu de l’éducation du Canada.

Le panel sera suivi d’une période de questions.

Les panélistes seront :

  • Martin Shields, député de la circonscription de Bow River;
  • Jenica Atwin, députée de la circonscription de Fredericton;
  • Niki Ashton, députée de la circonscription de Churchill–Keewatinook Aski;
  • Carol Sarich, présidente, Association canadienne des directeurs d’école;
  • Kristina Salciccioli, chef de section à l’école secondaire Cathedral, à Hamilton (Ontario), et chargée de cours et doctorante à la Faculté d’éducation de l’Université Brock.

Date

Le 5 octobre 2023

Heure

17 h 30 HE

Lieu

L’évènement aura lieu en présentiel à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins, au 333, avenue King Edward, à Ottawa (Ontario), Canada.

L’assemblée publique sera aussi diffusée en direct sur Zoom (le lien pour se connecter sera envoyé aux personnes participantes deux jours avant l’évènement). Il sera possible d’accéder à un enregistrement de l’évènement par la suite.

Bilinguisme : Cet évènement se déroulera dans les deux langues officielles et des services d’interprétation simultanée seront offerts.

Inscription : Les représentantes et représentants des médias doivent s’inscrire à l’avance à partir de la page Web de l’évènement.

À propos de la CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 365 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 32 millions d’éducateurs et éducatrices.

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La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE) s’inquiète de voir la haine organisée gagner du terrain dans l’ensemble du pays. Avec les organisations de l’enseignement qu’elle représente dans chacune des provinces et chacun des territoires, la CTF/FCE dénonce les actions menées dans le but d’intimider les gens vulnérables, de propager la mésinformation et de semer la haine. Nous nous déclarons solidaires des élèves, des familles, des membres du milieu de l’éducation et de la vaste majorité des Canadiennes et des Canadiens qui veulent protéger les droits des personnes LGBTQQIA2+.

Plus d’un million de Canadiennes et de Canadiens s’identifient comme faisant partie de la communauté LGBTQQIA2+. Les attaques qui les ciblent sont des attaques contre notre liberté et notre paix collectives. Nous exhortons nos concitoyennes et concitoyens, indépendamment de leurs convictions politiques ou religieuses, à réfléchir aux effets terriblement toxiques de l’intimidation sur notre identité nationale. Notre prospérité en tant que nation, nous la devons à notre capacité d’inclusion et à notre volonté d’épouser le changement. Les agriculteurs et agricultrices du Canada comprennent cette logique mieux que quiconque : la diversification des cultures donne une terre beaucoup plus riche. Il en va de même pour les pays. 

La CTF/FCE s’inquiète des actions de certains gouvernements provinciaux du pays qui apportent aux politiques de l’éducation des changements préjudiciables aux populations déjà vulnérables, comme les élèves et les membres du personnel scolaire aux genres divers. Nous sommes aussi inquiets de voir des groupes mal informés et malveillants organiser des évènements propagateurs de haine et d’agressivité.

La CTF/FCE représente plus de 365 000 enseignantes et enseignants au Canada et ses principes sont clairs : elle est partisane de systèmes d’éducation sûrs, accueillants et inclusifs, qui sont valorisants pour toutes les personnes de toutes identités de genre.

Une tendance inquiétante qui va à l’encontre du bon sens se manifeste :

Le 8 juin, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a révisé une politique en matière d’éducation selon laquelle il serait dorénavant interdit aux enseignantes et enseignants de la province d’utiliser les pronoms de prédilection des élèves âgés de moins de 16 ans sans le consentement des parents.

Cet été, pendant sa campagne électorale au Manitoba, le Parti conservateur a promis d’élargir les droits parentaux en changeant la Loi sur les écoles publiques de la province.

Le 22 août, le ministre de l’Éducation du Parti de la Saskatchewan a annoncé une politique presque identique à celle du Nouveau-Brunswick.

Le 28 août, le ministre de l’Éducation de l’Ontario a affirmé à des journalistes qu’il faut informer les parents si leur enfant choisit d’utiliser un autre pronom à l’école.

Et maintenant, en Alberta, un groupe haineux organise un convoi contre l’« éducation sexuelle » qui cible les membres du corps enseignant et leur association provinciale.

Toutes ces actions ne sont pas des coïncidences et leurs auteurs et autrices semblent oublier le fait que bien des enseignantes et enseignants sont aussi des parents.

La CTF/FCE reconnaît le rôle fondamental que la plupart des parents jouent dans l’éducation de leurs enfants et pour assurer leur sécurité; elle reconnaît aussi le fait que des écoles sûres sont le fondement d’un pays paisible. C’est pour en arriver là que nous devons faire confiance au professionnalisme des membres du corps enseignant et à leur capacité de faire ce qu’il y a de mieux pour les élèves pendant qu’ils sont sous leur garde.

Le 5 octobre, nous célébrerons la Journée mondiale des enseignantes et enseignants et saluerons le travail monumental et noble des professionnelles et professionnels de l’éducation du monde entier.

Inscrivez-vous ICI pour vous joindre aux célébrations.

À propos de la CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 365 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 32 millions d’éducateurs et éducatrices.

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La Québécoise Heidi Yetman amorce son mandat à la présidence de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants

Ottawa, le 14 juillet 2023 — L’ancienne présidente de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ), Heidi Yetman, vient d’amorcer son mandat de deux ans à la présidence de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (CTF/FCE), dans la foulée de l’Assemblée générale annuelle qui s’est tenue à Ottawa.

Elle remplace le président sortant Sam Hammond.

« Je suis très honorée de succéder à Sam Hammond à la présidence de la CTF/FCE, déclare Heidi Yetman. Sam Hammond a été un président formidable qui a su faire résonner avec beaucoup de force la voix de la Fédération. Et oui, je suis honorée, mais je suis aussi enchantée de la chance qui m’est donnée de poursuivre son incroyable travail. Il faut dire que, dans toutes les régions du pays, l’éducation est en proie à des difficultés de taille. La CTF/FCE aura donc un important rôle à jouer pour faire que l’éducation publique financée par l’État devienne une vraie priorité. Je suis impatiente de travailler avec la talentueuse équipe du Bureau de direction et celle tout aussi remarquable du personnel de la CTF/FCE afin d’assurer aux enseignantes et enseignants de toutes les provinces et de tous les territoires la meilleure des représentations. »

Avant de devenir présidente de l’APEQ, Heidi Yetman était présidente du Syndicat des enseignant(e)s de Pearson, à Montréal. Auparavant, elle avait enseigné les sciences et les arts pendant 23 ans au secondaire. Élue au poste de vice-présidente de la CTF/FCE en 2018 et 2019, elle l’a été de nouveau en 2021 avant d’être élue présidente désignée en juillet 2022. De 2021 à 2023, elle travaille avec le Comité consultatif de la condition féminine et le Comité consultatif du français langue première de la CTF/FCE auprès desquels elle assure la liaison avec le Bureau de direction.

En plus de son travail avec les comités, Heidi Yetman a assisté au 8e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) de 2019, où elle a animé un caucus pour les femmes. Pour la CTF/FCE, non seulement a-t-elle animé le Caucus des femmes à l’AGA de 2019, mais elle a également joué le rôle de modératrice d’un panel lors du Symposium des femmes, en 2019 aussi. En 2020, elle a été invitée à prendre la parole au Symposium des femmes de la Manitoba Teachers’ Society à titre de conférencière principale.

Les vice-présidentes et vice-président nouvellement élus ci-dessous formeront, aux côtés de la présidente Heidi Yetman et de la directrice générale Cassandra Hallett, le nouveau Bureau de direction :

  • Anne Vinet-Roy, vice-présidente (Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens)
  • Connie Keating, vice-présidente (New Brunswick Teachers’ Association)
  • Jenny Regal, vice-présidente (The Alberta Teachers’ Association)
  • Justin Matchett, vice-président (Nunavut Teachers’ Association)
  • Karen Littlewood, vice-présidente (Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario)

En plus des vice-présidentes et vice-président nouvellement élus, Shelley L. Morse, membre de la Nova Scotia Teachers Union et ancienne présidente de la CTF/FCE, a été élue candidate de la CTF/FCE en vue des élections du Bureau exécutif de l’IE qui auront lieu l’an prochain au 10e Congrès mondial, à Buenos Aires, en Argentine.

À propos de la CTF/FCE

Fondée en 1920, la CTF/FCE est une alliance nationale d’organisations provinciales et territoriales de l’enseignement qui représentent plus de 365 000 membres du corps enseignant et autres travailleurs et travailleuses du secteur de l’éducation au Canada. Elle est également affiliée à l’Internationale de l’Éducation, qui représente plus de 32 millions d’éducateurs et éducatrices.

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