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Comment faire entendre la voix du personnel enseignant en vue des élections fédérales de 2015?

| Action politique, Élection, Pauvreté

Le 21 avril dernier, la Colline du Parlement, débordante d’activité, a été le théâtre de rencontres entre des porte-paroles de la profession enseignante et des représentantes et représentants fédéraux qui ont discuté de la santé mentale des enfants et des jeunes, et de la pauvreté des enfants au Canada. La Journée sur la Colline, qui a lieu tous les ans dans le cadre de la réunion du Conseil d’administration de la FCE, a porté cette année sur l’action du gouvernement fédéral. Elle a permis aux membres du Conseil d’administration des quatre coins du Canada de se réunir avec les caucus des partis fédéraux de leur province ou territoire respectif. En même temps, le Comité exécutif de la FCE, dirigé par la présidente Dianne Woloschuk, s’est réuni avec le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, et la chef du Parti vert, Elizabeth May. Bien que quelques députées et députés conservateurs se soient réunis séparément avec des membres du Conseil d’administration de la FCE, le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, n’a pas répondu à notre invitation. Nous avions communiqué avec tous les partis politiques plusieurs mois à l’avance pour leur permettre de se préparer à cette journée et obtenir les positions de chacun sur les questions de la santé mentale des enfants et des jeunes, et de la pauvreté des enfants. (Pour en savoir plus, consultez Nos questions. Leurs réponses.)

La pauvreté des enfants et la santé mentale des enfants et des jeunes sont les deux principaux enjeux qui, selon plus de 5 000 enseignantes et enseignants sondés par la FCE, doivent faire l’objet d’une action politique de notre part en vue des prochaines élections fédérales. En réponse au sondage mené par la FCE en septembre 2014, 95 % des enseignantes et enseignants ont choisi la santé mentale des enfants et des jeunes, et 93 %, la pauvreté des enfants, comme enjeux prioritaires d’une action politique à l’échelle fédérale. (Pour en savoir plus, consultez Écoutez ma voix.)

Ce quasi-consensus est révélateur du quotidien des membres du personnel enseignant qui, dans leur classe, doivent travailler avec des élèves aux prises avec une multitude de difficultés non liées au programme d’études.

La santé mentale et le bienêtre comptent pour beaucoup dans la réussite scolaire. Or, seulement un enfant sur cinq ayant besoin de services de santé mentale les reçoit. Trop souvent, les élèves doivent attendre plus d’un an avant de pouvoir se faire évaluer en raison du nombre insuffisant de spécialistes de la santé mentale à l’école, du manque de formation du personnel sur la façon d’aborder la maladie mentale chez les élèves et du manque de financement pour les services de santé mentale offerts à l’école. Nous n’accepterions pas ce manque de service pour d’autres maladies. Pourquoi devrions-nous l’accepter pour la maladie mentale?

La pauvreté a elle aussi des effets négatifs sur l’apprentissage et l’épanouissement des élèves. L’inégalité croissante des revenus au Canada se traduit par des taux de pauvreté élevés. Selon Campagne 2000, plus de 19 % des enfants du Canada, soit 1,3 million d’enfants, vivent dans la pauvreté.

L’inaction du gouvernement fédéral par rapport à ces questions se répercute dans les écoles de tout le Canada.

La FCE a lancé une campagne d’action politique nationale non partisane qui donne aux enseignantes et enseignants la possibilité de se faire entendre dans leurs circonscriptions fédérales. Cette campagne invite les enseignantes et enseignants du pays à agir localement dans une perspective fédérale. Après tout, personne ne peut mieux raconter l’histoire des enfants et les défendre que les enseignantes et enseignants, qui les côtoient au quotidien.

Menée par la FCE et ses organisations Membres, la campagne « Écoutez ma voix », surnommée VOX (le mot latin pour « voix »), invite chaque enseignante et enseignant à se faire entendre sur des questions liées à la santé mentale des enfants et des jeunes, et à la pauvreté des enfants à l’approche des élections fédérales qui auront lieu le 19 octobre prochain.

Si la voix des membres du Conseil d’administration de la FCE a été entendue à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale, il est tout aussi important que celle des enseignantes et enseignants se fasse entendre dans leurs circonscriptions. Les membres du personnel enseignant sont donc invités à dialoguer avec les candidates et candidats aux élections fédérales et à leur faire part de ce qu’ils vivent — en ligne, en personne ou par téléphone —, ainsi qu’à chercher à les convaincre de soutenir les enfants et les jeunes du Canada.

Facile à lire et remplie d’idées pour passer à l’action, la trousse d’action politique à l’intention du personnel enseignant, préparée par la FCE, aidera les enseignantes et enseignants à mieux comprendre le processus d’action politique à l’échelle locale. Quelques minutes, une heure, il n’en faut pas plus pour élever sa voix.

Téléchargez la trousse d’action politique de dix pages (PDF – 1.13 Mo).

Obtenez plus d’information sur ces questions et certaines données (PDF – 4.82 Mo).

Vous souhaitez vous joindre à la conversation dans les médias sociaux? Servez-vous des mots-clics de la campagne, #CTFVOX et #VOXFCE, et n’hésitez pas à afficher dans les médias sociaux les documents partageables.

Nous avons hâte d’entendre votre voix. Faisons des enfants et des jeunes du Canada une priorité au cours de la prochaine législature!

Comment le gouvernement fédéral peut-il soutenir les élèves du Canada?

Thomas Mulcair avec des porte-paroles de la profession enseignante

Elizabeth May avec des porte-paroles de la profession enseignante

Justin Trudeau avec des porte-paroles de la profession enseignante


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