Des milliers d’enseignants et de travailleurs de soutien à l’éducation partout au pays se rendent tous les matins en salle de classe en espérant offrir aux enfants la meilleure éducation possible.
Alors que les enseignants et les éducateurs de la petite enfance préparent leur salle de classe pour la rentrée scolaire, nous sommes appelés à réaliser plus que jamais l’importance cruciale du rôle que jouent les professionnels de l’enseignement dans le développement de nos enfants et dans l’édification de notre pays.
Les enseignants sont habituellement les premiers à s’en apercevoir. Un enfant affamé qui ne peut se concentrer sur son plan de leçon. Un élève qui lutte contre la dépression, en train de passer entre les mailles de notre système de soins de santé mentale. Les enseignants savent que la pauvreté et la maladie mentale forment des forces puissantes dans la vie des Canadiens parce qu’ils constatent leurs répercussions dans la classe tous les jours.
La pauvreté des enfants et la santé mentale des enfants et des jeunes sont les deux enjeux que les plus de 5 000 enseignants et enseignantes qui ont participé à un sondage de la FCE ont choisis en priorité pour orienter l’action politique de la FCE en prévision des prochaines élections fédérales. Comment les enseignantes et enseignants peuvent-ils engager le dialogue avec les candidats et candidates aux élections fédérales sur ces questions?
Durant la prochaine campagne électorale et au-delà, les enseignantes et enseignants pourront faire entendre leurs voix sur les besoins des élèves dans le cadre de la campagne « Écoutez ma voix » de la FCE. Un grand nombre des dossiers qui ont des répercussions sur l’enseignement et l’apprentissage dans les écoles sont de compétence fédérale. Le personnel enseignant peut élever la voix à la défense de la santé mentale des enfants et des jeunes, et contre la pauvreté chez les enfants.
